Marc, 44 ans, et cette question qu’il n’osait accorder à voix haute Marc avait très duré un être humain réservé. Pas timide, non. Mais pudique. Il n’aimait pas citer ses émotions. Il détestait se confier. Même à ses copains les plus proches, il gardait pour lui l’essentiel. À quarante-quatre ans, il avait une éternité incessant : un accomplissement professionnel de bout dans une collectivité, une foyers tranquille en périphérie, des collègues cordiaux. Tout allait correctement en aspect. Mais à l’intérieur, il y avait le sujet qui le rongeait sur un grand nombre de mois. Une endroit qu’il n’arrivait pas à présenter. Même dans sa physionomie. Il s’agissait d’Hélène. Une copain. Pas de son rivalité direct, mais ils se croisaient généralement. Depuis autour d’un an, quelque chose s’était installé entre eux. Des regards. Des silences pleins. Des communications plus longs que nécessaire. Et une catégorie de tension artérielle douce, presque inapparent, mais continue. Marc ne savait pas s’il se faisait des idées. Il ne voulait pas constituer d’histoire là où il n’y avait cependant qu’une ample courtoisie. Il s’était interdit d’y se rendre compte infiniment fort. Et cependant, comme de coutume qu’il la croisait, il ressentait quelque chose de influent, de presque inexplicable. Elle n’était pas librement “jolie”. Il se sentait bien en sa présence. Apaisé, et un brin fébrile. Comme si elle réveillait une fraction de lui qu’il avait mise en veille depuis des années. Un soir, postérieur une réunion où elle lui avait souri longtemps, il n’a pas réussi à bien dormir. Il se sentait idiot. Il avait passé l’âge des fantasmes de bureau. Et néanmoins, il sentait qu’il devait mêler. Il ne souhaitait pas turlupiner sans nous guider. Il ne aimerait pas gâcher des attributs. Il ne voulait pas non plus affleurer à côté. Alors il a acte ce qu’il ne pensait jamais favoriser : il a cherché sur Internet. Il a tapé “voyance dissimulée par SMS”. Il ne souhaitait précisément pas déchaîner. Il ne désirait pas qu’on entende sa voix. Il voulait surnager protégées. Il est tombé sur voyance-olivier. com, et il a vu que l’on pouvait envoyer un SMS, sans inscription, sans carte bancaire, sans s’exposer. Juste décider une problématique, et accueillir un contact en direct. Il a hésité. Puis, presque nonobstant lui, il a adresse mail : “Bonjour. Il y a une femme dans mon communauté poste qui me trouble généreusement. J’aimerais apprendre si ce que je ressens est partagé ou si je me fais des idées. ” Il a envoyé le message. Et s’est senti en même temps ridicule… et soulagé. La réponse est arrivée un peu postérieurement. Signée “Olivier”. Le accent était équitable mais excellent. Pas d’emphase, pas de tournure clichée. Olivier lui disait détecter incontestablement une passerelle entre eux, une forme de rayonnement émotionnelle, mais encore une prudence chez cette masculinité. Une trac d’ouvrir une porte. Il lui conseillait de ne rien entraîner, mais de durer dans la présence, dans la sincérité. Il ajoutait : “Il ne s’agit pas de passionner, mais de monter un emplacement où elle se sentira en sécurité. ” Marc relut le message plusieurs fois. Ce n’était pas une prédiction. C’était une lecture fine. Et cela lui faisait du bonheur. Il répondit : “Pensez-vous que je devrais lui proférer plus plus clair ? ” Olivier répondit aisément : “Pas encore. Mais posez un thème précis honnête. Une rapide. Et écoutez sa réponse au-delà des mots. ” Ce exportation de voyance par SMS, discret et sans pression, a été une nouvelle. Marc n’aurait jamais nommé une ligne voyance. Mais ce format lui avait permis de mettre ce qu’il n’aurait jamais présenté à voix bonne. Et il s’était senti entendu. Vraiment. Dans les évènements qui suivirent, Marc ne força rien. Mais il fit contemplation. Il parla à bien Hélène un peu différemment. Avec moins de commerce, plus d’attention. Et un matin, elle lui proposa un café. Sans occasion. Juste “comme ça”. Marc sourit intérieurement. Il n’avait pas eu une réponse toute réalisée. Mais il avait trouvé un alliance. Une confirmation régulée. Et notamment : une consentement de ressentir. Depuis, il conserve ce numéro dans son jolie voyance téléphone. Et cette voyance par SMS, il la considère comme un instrument inestimable. Pas pour savoir “l’avenir”. Mais pour bon écouter le utilisé.